Mardi 27 juillet, le policier américain Daniel Hodges et deux de ses collègues ont témoigné devant la commission d'enquête parlementaire de la violence de l'assaut sur le Capitole, le 6 janvier dernier. Ce jour-là, la démocratie a vacillé. L'image de cet agent de police, coincé dans une porte et criant de douleur, avait fait le tour du monde. "L'homme qui m'a attaqué n'a jamais dit un mot, à part des cris et des grognements, puis cette meute de terroristes s'est coordonnée dans un mouvement de balancier pour m'écraser contre la porte et la faire céder", raconte-t-il."Ils ont dit que je devais être exécuté"Un ancien militaire, extrêmement ému pendant son audition devant le Capitole, assure que ces assaillants étaient envoyés par Donald Trump, et décrit "une bataille moyenâgeuse". "Les émeutiers ont dit que j'étais un traitre, moi, un vétéran de l'armée, ils ont dit que je devais être exécuté", relate le sergent Aquilino Gonell. Sur Fox News, le présentateur de la chaîne de télévision conservatrice estime que les parlementaires "grossissent littéralement le trait, mentent et n'arrêtent pas de mentir". Un symbole de la fracture du pays qui vénère pourtant ses forces de l'ordre.