Donald Trump s'est clairement mis du côté de l'Arabie saoudite face à l'Iran ce dimanche 21 mai lors de son discours à Riyad. "Et pourtant on se souvient bien de la doctrine de Barack Obama : parler avec les sunnites de l'Arabie saoudite tout en renouant avec les chiites de l'Iran. Évidemment, c'était un exercice très périlleux, mais très ambitieux pour l'avenir du monde. Donald Trump, lui, choisit une carte beaucoup plus simpliste, il choisit un camp plutôt qu'un autre", explique Jacques Cardoze en direct de Washington (États-Unis).Le roi Salmane n'en demandait pas tantDonald Trup a eu des propos très durs puisqu'il appelle à isoler l'Iran. "Il considère que l'Iran attise la haine dans le monde. Il considère même que l'Iran finance le terrorisme mondial, arme le terrorisme mondial. Son hôte du jour, le roi Salmane, n'en demandait pas tant, lui qui dans l'après-midi a carrément dit que l'Iran était le fer de lance du terrorisme mondial. C'est évidemment une lecture simpliste, partiellement erronée des choses, qui ne risque pas d'améliorer les relations entre les États-Unis et l'Iran", analyse le journaliste.