À un mois de l’élection présidentielle, Donald Trump quittait l’hôpital masque à la main, en signe de triomphe sur le virus. "Nous avons les meilleurs médicaments du monde", se félicitait-il alors, après avoir été soigné grâce à des anticorps de synthèse dans un hôpital militaire. Trois mois plus tôt, son homologue brésilien, Jair Bolsonaro, autre détracteur du masque, avait finalement été obligé de se confiner dans son palais présidentiel. Boris Johnson révise sa position Pour le Premier ministre britannique, Boris Johnson, l’histoire a failli très mal tourner. Après avoir été testé positif au printemps 2020, son état a empiré et il a été hospitalisé en unité de soins intensifs, puis remplacé temporairement par son ministre des Affaires étrangères. Alors qu’il ne respectait pas les gestes barrières, Boris Johnson est désormais, comme de nombreux chefs d’Etat dans le monde, converti à la stratégie du confinement.