Le cognac, cette eau de vie charentaise, ne s'est jamais aussi bien porté. La demande de raisin pour fabriquer le cognac ne cesse de monter. Nicolas Porté, producteur, espère une excellente récolte. Il a multiplié son chiffre d'affaires par trois en 13 ans. Il a ainsi planté des jeunes pieds de raisin cette année pour pouvoir répondre à la demande du marché qui ne fait que croître. "Ils ont été plantés en juin dernier, et normalement, d'ici cinq ans, ils devraient donner du cognac", explique-t-il.Les ventes vers les États-Unis menacéesPartout à travers le monde, la mode des cocktails relance la consommation du cognac. La France exporte énormément à l'étranger, par exemple en Chine, mais surtout aux États-Unis. Ce pays représente 42% des exportations à lui seul. Mais cela n'est pas sans poser de problème, à l'heure où Donald Trump menace de taxer les alcools français, alors que les droits de douane étaient jusqu'à présent inexistants pour le cognac. Il s'agit d'une riposte à la décision française de taxer les géants du numérique, qui pourrait coûter cher aux professionnels du cognac.