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Avant le sommet du G7, Donald Trump menace à nouveau de taxer les vins français

Le président américain s'est envolé pour la réunion du Groupe des sept à Biarritz en menaçant d'imposer des droits de douane supplémentaires sur les vins hexagonaux.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le président américain Donald Trump s'adresse à la presse, le 23 août 2019, dans les jardins de la Maison Blanche, alors qu'il s'apprête à quitter Washington pour le sommet du G7 à Biarritz. (ALASTAIR PIKE / AFP)

Une menace et puis s'en va. En quittant la Maison Blanche pour se rendre au sommet du G7 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), vendredi 23 août au soir, Donald Trump a brandi, devant les journalistes, la menace de représailles à l'imposition d'une taxe française sur les Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple), les géants américains du numérique.

"Je n'aime pas ce que la France a fait", a lancé le président américain. "Je ne veux pas que la France impose des taxes sur nos sociétés. C'est très injuste". "S'ils le font, nous imposerons des tarifs douaniers sur leurs vins", a-t-il ajouté. "Des tarifs douaniers comme ils n'en ont jamais vu", a-t-il insisté. Fin juillet, le président américain avait dénoncé la "stupidité" de son homologue français à propos de cette taxe Gafa votée début juillet par le Parlement. Celle-ci crée une imposition des grandes entreprises du secteur non pas sur le bénéfice, souvent consolidé dans des pays à très faible fiscalité comme l'Irlande, mais à hauteur de 3% du chiffre d'affaires réalisé en France.

Le G7 s'annonce mouvementé

Quelques heures avant son départ pour le G7, le locataire de la Maison Blanche a également une nouvelle fois soufflé sur les braises de la guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis et la Chine, avec une série de tweets à la tonalité particulièrement agressive. Le ton est donné. Avant même le début du sommet, le  locataire de la Maison Blanche a montré qu'il n'entendait en rien renoncer à son style combatif et volontiers provocateur. Lors du précédent G7, au Québec, en 2018, Donald Trump avait déjà provoqué des remous en traitant le Premier ministre canadien Justin Trudeau de "malhonnête" et en refusant de signer la déclaration finale du sommet.

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