Emmanuel Macron lauréat du prix Charlemagne, qui récompense le dirigeant européen de l'année. Au premier rang, Angela Merkel aux côtés du roi d'Espagne. L'Europe pour thème, mais le dossier Iran / États-Unis est dans tous les esprits. Le chef de l'État plaide pour une Europe forte et souveraine. Il ne le cite pas, mais la référence au président américain ne fait aucun doute. "Si nous acceptons que d'autres grandes puissances, y compris alliées (...) se mettent en situation de décider pour nous (...), alors nous ne sommes plus souverains", assure-t-il."L'Europe doit prendre son destin en main"Angela Merkel va encore plus loin. Pour la chancelière allemande, il faut apprendre à se passer des États-Unis. "Le temps où l'on pouvait compter sur les États-Unis pour nous protéger est révolu. L'Europe doit donc prendre son destin en main", estime-t-elle. Le duo franco-allemand en première ligne pour essayer de souder le front européen face au choix américain.