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Obama s'attaque au changement climatique

Barack Obama souhaite que les Etats-Unis soient désormais à l'avant-garde de la défense de l'environnement, modifiant radicalement la position de son prédécesseur sur la lutte contre le changement climatique.
Article rédigé par franceinfo
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Le symbole est de taille : moins d'une semaine après son investiture, le nouveau président américain a signé deux documents en rupture totale avec les politiques suivies par George W. Bush. Deux documents relatifs à l'énergie et l'environnement.

"Nous montrerons clairement au monde entier que l'Amérique est prête à prendre la tête" du combat environnemental, a déclaré Barack Obama. "Les jours où Washington traînait des pieds sont révolus. Mon administration ne niera pas les faits. Ces faits guideront notre action", a-t-il martelé.

Premières mesures proposées par la nouvelle administration : la nomination d'un "Monsieur réchauffement climatique", chargé de porter la bonne parole américaine à l'étranger, et des mesures pour réduire les émissions automobiles de gaz à effet de serre.

L'émissaire américain chargé du réchauffement climatique sera Todd Stern, ancien conseiller du président Clinton et acteur de premier plan des négociations du Protocole de Kyoto de 1997 à 1999. Ce document fixant des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre n'a toujours pas été ratifié par Washington.

Afin que "l'Amérique ne (soit) pas l'otage de ressources déclinantes", Barack Obama s'est engagé à ce que son pays soit moins dépendant de l'étranger pour ses approvisionnements en énergie, tout en soulignant que ce virage prendrait du temps.

Et pour réduire les émissions automobiles de gaz à effet de serre, le président a exigé du département des Transports qu'il définisse d'ici mars des normes d'efficacité énergétique pour les véhicules. Il a également demandé à l'Agence de protection de l'environnement (EPA) d'autoriser l'Etat de Californie à fixer des quotas plus stricts d'émissions de gaz à effet de serre, une option que l'administration Bush avait toujours écartée. Au moins 18 autres Etats pourraient suivre l'exemple de la Californie, une fois ce feu vert donné.

Les organisations de défense de l'environnement ont réagi positivement au volontarisme présidentiel. Pendant sa campagne, Obama avait promis que la lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, seraient l'une de ses priorités. Dont acte.

Anne Jocteur Monrozier, avec agences

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