Nucléaire iranien: l'intenable politique de la "main tendue" de Barack Obama
Le 20 juin 2009, Barack Obama avait initié une politique de dialogue avec l'Iran: “Si l'Iran est prêt à desserrer son
poing, il trouvera notre main tendue”. Mais en juin dernier, après l'élection présidentielle en Iran, il avait condamné la répression des manifestations.
Hier, dans une
déclaration commune avec son homologue français Nicolas Sarkozy
et le Premier ministre britannique Gordon Brown, le président américain a condamné la construction clandestine par l'Iran d'un deuxième site
d'enrichissement de l'uranium, près de la ville sainte de Qom.
“La communauté internationale a parlé. C'est maintenant à
l'Iran de répondre”, a insisté Barack Obama qui écarte une option militaire.
L'existence de ce nouveau site accentue l'importance des
discussions qui auront lieu jeudi prochain à Genève entre
Téhéran et les représentants des six puissances engagées dans
les négociations sur le nucléaire iranien. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a démenti hier le
caractère "secret" du nouveau site et prévenu que les
Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne allaient regretter
leur condamnation commune. L'Iran maintient que son programme
nucléaire est à usage civil, quand les Occidentaux le
soupçonnent de vouloir se doter de l'arme atomique.
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