: Vidéo Poser un genou à terre, histoire d'un geste politique
Aux États-Unis, poser un genou à terre est devenu un geste politique. Suite à la mort de George Floyd, ils sont des milliers à l'avoir adopté. Voilà pourquoi.
À travers les États-Unis, plein de manifestants mettent un genou à terre durant des rassemblements suite à la mort de George Floyd. Aux États-Unis, poser un genou à terre est devenu un geste politique, initié par le joueur de football américain Colin Kaepernick. Le 26 août 2016, le quarterback des 49ers de San Francisco décide de rester assis sur le banc de touche durant l'hymne. Le 1er septembre 2016, lorsque retentit l'hymne national américain, Colin Kaepernick s'agenouille au lieu de rester debout, une main sur le cœur, les yeux levés vers le drapeau.
Il proteste ainsi contre le meurtre d'hommes noirs par des policiers blancs et le récent acquittement des policiers blancs impliqués dans la mort de Freddie Gray. Debout à ses côtés ce jour-là, le vétéran Nate Boyer qui a inspiré ce geste à Colin Kaepernick. L'image fait écho à une photo prise en 1965 où Martin Luther King avait alors posé son genou gauche à terre lors de la célèbre Marche de Selma, dans l'Alabama.
Un symbole de lutte contre les violences policières
Dans les manifestations, ce genou à terre devient le symbole de la lutte contre les violences policières à l'encontre des Africains-Américains. Mais pour Donald Trump, il reste une insulte faite au drapeau américain et aux vétérans. En mars 2017, à la fin de son contrat avec les 49ers de San Francisco, Colin Kaepernick ne réussit pas à trouver une autre équipe. Il s'engage alors dans une bataille judiciaire contre la National Football League (NFL) qu'il accuse de le boycotter. Un accord financier sera finalement trouvé en février 2019.
Colin Kaepernick a exprimé son soutien aux manifestants sur Twitter.
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