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Les migrants haïtiens ont quitté la frontière mexicano-américaine

Le ministre américain de la Sécurité intérieure avait annoncé qu'"aujourd'hui nous n'avons plus de migrants dans le campement sous le pont" de la ville de Del Rio (Texas), qui a compté jusqu'à 15 000 personnes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des migrans dans un campement de fortune à Del Rio, au Texas (Etats-Unis), le 21 septembre 2021. (PAUL RATJE / AFP)

Tous les migrants haïtiens qui se massaient de part et d'autre de la frontière américano-mexicaine ont quitté leurs campements de fortune, ont rapporté le gouvernement américain et des journalistes présents sur place, vendredi 24 septembre. Les derniers migrants qui campaient depuis une semaine à Ciudad Acuña, à la frontière nord du Mexique, se sont retirés dans la soirée après avoir échoué à rentrer aux Etats-Unis. Ils sont montés avec leurs affaires dans des camionnettes les emmenant dans des centres d'hébergement.

Un peu plus tôt, le ministre américain de la Sécurité intérieure Alejandro Mayorkas avait annoncé qu'"aujourd'hui nous n'avons plus de migrants dans le campement sous le pont" de la ville de Del Rio (Texas), qui a compté jusqu'à 15 000 personnes. Environ 2 000 personnes ont été expulsées par avion vers Haïti, 8 000 sont retournées volontairement au Mexique, 5 000 ont été transférées dans des centres d'hébergement et 12 400 ont pu quitter le site et devront se présenter à un juge de l'immigration pour défendre leur demande d'asile, a-t-il précisé.

Au total, 30 000 migrants, pour la plupart haïtiens, sont arrivés depuis le 9 septembre dans la petite ville frontalière du Texas, selon Alejandro Mayorkas. Cet afflux massif de migrants et le traitement subi par certains, repoussés par des agents de la police aux frontières à cheval alors qu'ils traversaient le fleuve, a valu une avalanche de critiques à l'administration Biden, jugée inhumaine par la gauche et laxiste par la droite. Joe Biden, qui ne s'était pas encore exprimé en public sur le sujet, a promis vendredi que ces agents allaient "payer" pour ces actes "scandaleux".

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