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Hugo Chavez dédie sa visite en France à Ingrid Betancourt

Le président vénézuélien est arrivé hier soir à Paris. Cette visite officielle est centrée sur le sort des otages en Colombie, dont fait partie Ingrid Betancourt, enlevée depuis février 2002. Hugo Chavez devrait rencontrer Nicolas Sarkozy à l'Elysée et s'entretenir avec la famille de la détenue.
Article rédigé par franceinfo
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C’est la première visite de Hugo Chavez à Paris depuis l'arrivée à la présidence de Nicolas Sarkozy. Une visite-éclair de 24 heures puisque le président vénézuélien est arrivé à 22h30, hier, à l’aéroport d’Orly, et devrait repartir mercredi pour le Portugal.
_ Aujourd’hui, sa rencontre avec le chef de l’Etat sera axée autour de l’avenir d’Ingrid Betancourt, enlevée en février 2002 par les Forces armées révolutionnaires de Colombie, les FARC. Quatre ans après la dernière cassette vidéo montrant la franco-colombienne vivante, aucune nouvelle de l’otage, il semblerait bien que l’on puisse à nouveau parler d’avenir.

Mandaté depuis trois mois par Bogota pour mener une médiation avec la guérilla, le président vénézuélien s’est dit "sûr" dimanche que la franco-colombienne était en vie. Tout en admettant ne pas disposer encore de "preuves matérielles comme un enregistrement".
_ Hugo Chavez et Nicolas Sarkozy, devraient tous les deux s'entretenir avec la famille d’Ingrid Betancourt : Mélanie et Lorenzo Betancourt, enfants d'Ingrid, Juan Carlos Lecompte, son mari, et Fabrice Delloye, son ex-mari et le père de ses enfants. Le chef d'Etat sud-américain devrait ensuite donner une conférence de presse.

De son côté, la sénatrice de gauche colombienne, Piedad Cordoba, médiatrice aux côtés d’Hugo Chavez dans les négociations avec les Farc et Bogota, est arrivée depuis hier matin à Paris. Elle reviendrait de Caracas, en Colombie, où elle serait allée recevoir certaines preuves, tangibles, de la vie des otages.
_ Des preuves éventuelles cruciales pour l’entourage. Car elles signifieraient que les FARC sont disposés à un éventuel accord avec les autorités colombiennes. Le gouvernement français reste sceptique sur leurs exigences, le comité de soutien à Ingrid Betancourt se dit "confiant".

La guérilla marxiste, à la tête d’une rébellion en Colombie, demande au gouvernement de son pays l’échange de 45 otages -dont Ingrid Betancourt et trois Américains- contre la libération de 500 des leurs.

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