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DSK : une nouvelle stratégie de défense ?

Le New York Times et le New York Post citent tous deux une source anonyme avançant une possible nouvelle ligne de défense. Après avoir nié en bloc tous les faits rapportés par la femme de chambre du Sofitel, DSK pourrait reconnaître avoir eu une relation sexuelle avec la jeune femme de 32 ans dans la suite 2806, mais sans contrainte. Une version des faits que rejette d'avance l'avocat de la Guinéenne.
Article rédigé par franceinfo
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L'avocat Maître Brafman avait, au détour de son interview devant le palais de justice de Manhattan, lâché que DSK démentait "toute mauvaise conduite". Est-ce à dire qu'il reconnaîtrait en revanche qu'il s'est bien passé quelque chose, mais entre personnes consentantes, au Sofitel, samedi dernier ? C'est ce que suggère la presse new-yorkaise ce matin, notamment le New York Times. Mais les deux avocats américains du patron du FMI ne confirment, ni n'infirment cette information.

La défense de DSK avance pour le moment à l'aveugle, puisqu'elle ne dispose pas encore du dossier de l'accusation. Des médias locaux parlent de traces de sperme, de sang retrouvées dans la suite. De traces de griffures sur son corps à lui. Évoquent aussi une vidéo de l'hôtel dans laquelle on verrait la femme de chambre sortir de la suite affolée. Mais ces éventuelles pièces matérielles n'ont pas été directement communiquées aux avocats.
_ C'est une des particularités du système judiciaire américain. Ces pièces -preuves à charge- ne leur seront livrées que vendredi au plus tard, quand le Grand Jury se sera prononcé pour ou contre le renvoi de DSK devant un juge. Les avocats pourront alors affiner leur stratégie.

Une défense volontairement discrète

Ces avocats cependant ont sans doute déjà de la matière, à savoir des éléments pour dédouaner leur client, et aussi accabler la jeune femme de chambre. Car si l'accusation doit légalement taire ses preuves, la défense sait aussi garder ses cartouches. "C'est le système accusatoire à l'américaine qui veut ça", explique Maître Emmanuel Pierra.

Cécile Quéguiner, avec agences

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