Donald Trump prend la défense d'anciens employés de la Maison Blanche accusés de violences conjugales
Sur Twitter, le président américain a dénoncé de "fausses accusations" après les démissions de deux employés de la Maison Blanche, accusés de violences physiques par leurs ex-femmes.
Nouveau tweet polémique de Donald Trump. Le président américain est monté au créneau, samedi 10 février, contre les "fausses accusations" qui "détruisent des vies", après les démissions de deux employés de la Maison Blanche, accusés de violences physiques par leurs ex-femmes.
"Des gens voient leur vie détruites et brisées par de simples accusations. Certaines sont vraies et certaines sont fausses. Certaines sont vieilles et certaines sont récentes", a tweeté le président américain.
Peoples lives are being shattered and destroyed by a mere allegation. Some are true and some are false. Some are old and some are new. There is no recovery for someone falsely accused - life and career are gone. Is there no such thing any longer as Due Process?
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 10 février 2018
Rob Porter et David Sorensen ont respectivement quitté leurs postes à la Maison Blanche mercredi et vendredi. Les deux hommes nient les faits de violences conjugales qui leur sont reprochés.
"La terreur permanente" vécue par une ex-épouse
Le premier, qui était secrétaire du personnel de la Maison Blanche, est accusé par deux anciennes épouses d'agressions physiques et d'abus psychologiques. L'une d'entre elles, Jennie Willoughby, a expliqué sur la chaîne CNN, vendredi, avoir vécu dans la "terreur permanente" pendant sa relation avec Rob Porter. Des photos de sa première femme, Colbie Holderness, avec un œil au beurre noir, ont également été publiées. Le coup a été assené par Rob Porter, assure-t-elle.
Cela n'a pas empêché Donald Trump de le soutenir. "Quelqu'un qui est faussement accusé ne peut pas s'en remettre, sa vie et sa carrière sont finies. Cela n'existe plus, les procédures équitables ?" a ajouté le président américain sur le réseau social. "Il n'y a pas de tolérance au sein de cette Maison Blanche ni de place en Amérique pour les abus conjugaux", a pour sa part réagi le vice-président Mike Pence depuis la Corée du Sud, se disant "atterré" par les accusations.
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