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Etats-Unis : la Maison Blanche secouée par une affaire de violences conjugales

Des proches de Donald Trump sont soupçonnés d'avoir couvert le passé de Rob Porter, accusé de violences sur ses anciennes épouses.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La Maison Blanche à Washington, le 21 janvier 2018. (YURI GRIPAS / REUTERS)

Donald Trump a souhaité vendredi 9 février le "meilleur" à son ancien conseiller Rob Porter, accusé par deux de ses anciennes épouses d'agressions physiques et d'abus psychologiques. Le conseiller a été forcé de prendre la porte dans un scandale qui éclabousse désormais l'entourage immédiat du président américain.

Le secrétaire général de la Maison Blanche, John Kelly, et la directrice de la communication de l'exécutif, Hope Hicks, sont particulièrement visés. On reproche à John Kelly d'avoir été au courant du passé sulfureux de Rob Porter, secrétaire du personnel de la Maison Blanche, mais de l'avoir toutefois laissé naviguer au plus proche de Donald Trump. Hope Hicks se voit elle pointée du doigt pour la gestion de la communication autour de cette affaire, à savoir un long silence jusqu'à ce que les accusations -que Rob Porter nie- ne soient rendues publiques. Hope Hicks entretenait notamment une relation avec l'intéressé.

Interrogé sur le départ de Rob Porter, Donald Trump a affirmé avoir été "surpris" lorsqu'il a appris la situation "récemment". "J'étais atterré quand j'ai appris les accusations à l'encontre de Rob Porter. J'ai appris les allégations d'abus conjugaux au moment où il a démissionné", a assuré pour sa part le vice-président Mike Pence, lors d'un entretien à NBC (en anglais) en Corée du Sud. "Il n'y a pas de tolérance au sein de cette Maison Blanche ni de place en Amérique pour les abus conjugaux", a-t-il martelé. Du côté de l'opposition démocrate, on déplore que la Maison Blanche ait attendu d'être dos au mur pour se décider à réagir.

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