Coup d'Etat au Honduras?
Selon son secrétaire Enrique Reine, “des militaires sont allés chercher le président à son domicile pour le
conduire à la base de l'armée de l'air. Nous sommes en train de rédiger une
protestation”.
Selon des témoins, deux cents soldats en tenue de combat ont pris position
autour du palais et d'autres continuent d'arriver, selon les
témoins. Deux avions de l'armée de l'air ont survolé la
capitale.
Les militaires sont hostiles au projet de réforme
constitutionnelle qui permettrait à Zelaya, homme de gauche et
allié du dirigeant vénézuélien Hugo Chavez, de briguer l'an
prochain un nouveau mandat de quatre ans.
Le chef de l'Etat a limogé vendredi le chef
d'état-major des forces armées, le général
Romeo Vasquez qui avait refusé de l'aider à
organiser ce référendum controversé.
Parmi les premières réactions, celle du président socialiste du Venezuela, Hugo Chavez, allié politique de Manuel Zelaya. Il dénonce un "coup d'Etat" au Honduras, et appelle le président américain Barack Obama à se prononcer sur ces événements.
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Dans un communiqué, Barack Obama justement s'est
dit “très préoccupé” après des informations faisant état de
“l'arrestation” par des militaires puis de “l'expulsion” du président hondurien. - De son coté l'Union européenne condamne simplement
l'arrestation par les forces armées du président du Honduras et demande sa libération "immédiate". Mais l'expression "coup d'Etat" n'apparait pas dans cette déclaration.
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