Chili : le gouvernement tente de rétablir l'ordre après le séisme
Actualisé mercredi matin
Faim et pénurie. Depuis que la terre a tremblé à Concepcion samedi dernier faisant au moins 795 morts - selon un nouveau bilan communiqué par la président Michelle Bachelet -, cette région du centre du Chili a vécu des heures sombres. Des pillages ont éclatés attisés par la faim et les pénuries. La quasi-totalité des magasins ont été dévalisés, saccagés, certains même incendiés. Des habitants se sont organisés, dressant des barricades et créant des groupes armés pour se protéger d’éventuels pilleurs. Les autorités chiliennes ont prolongé le couvre-feu et déployé 4.000 soldats de plus dans la ville.
Le gouvernement critiqué. La lenteur de l’acheminement de l’aide a suscité de nombreuses critiques. Pour y mettre un terme la président Michelle Bachelet a déclaré ce mardi que des avions transportant des tonnes d’aide de première urgence sont en route pour Concepcion. La lenteur de cette aide s’explique en partie par le mauvais état des routes. 14.000 militaires devraient garantir la sécurité de la livraison de ces vivres, eau et produits de première nécessité.
Aide américaine. Michelle Bachelet a reçu mardi à Santiago la secrétaire d'Etat américaine Hillary Rodham Clinton, qui a apporté une vingtaine de téléphones satellite et était accompagnée par un technicien des télécommunications. Elle a promis que les Etats-Unis allaient envoyer davantage d'aide. L'ONU a annoncé lundi soir l'envoi de 45 téléphones satellite pour permettre une meilleure coordination des secours, tandis que l'Argentine, le Brésil et le Pérou préparaient de nouveaux avions-cargo transportant des couvertures, tentes, stations de purification d'eau, des générateurs électriques, des hôpitaux de campagne et des médecins.
Caroline Caldier avec agences
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