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Brésil : Dilma Roussef favorite du second tour

Le second tour de l'élection présidentielle aura lieu ce dimanche. Et Dilma Rousseff, la dauphine de Lula, est donné gagnante par les différents sondages - elle maintient une avance de 12 points sur son adversaire, le social-démocarte José Serra.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 08:57

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56% pour Dilma Rousseff, 44% pour José Serra : c'est le dernier sondage publié au Brésil samedi, avant le second tour de la présidentielle, ce dimanche. Un sondage sans suprise : les deux précédents donnaient à peu près le même rapport de force entre les deux candidats... à ceci près que le pourcentage des indécis est passé de 8 à 4%.

L'héritière spirituelle du président sortant devrait donc, selon toute logique, être élue demain présidente du Brésil. Il faut dire que Lula quitte son poste avec 82% d'opinions favorables, une croissance de 7,5% du pays attendue cette année...
_ Les Brésiliens sont donc très enclins à voter pour une certaine forme de continuité...

Tandis que José Serra peinait à trouver un message efficace, Dilma Rousseff s'est appuyée sur une longue liste de réussites de Lula: un taux de chômage de 6,2%, plus bas niveau de son histoire, plus de 20 millions de personnes sorties de la
pauvreté depuis 2003 et l'émergence d'une classe moyenne qui compte désormais pour la moitié de la population dans un pays dont l'histoire est marquée par de profondes inégalités.

Une campagne marquée par l'intervention de la religion dans ce pays qui est le premier pays catholique au monde.

Après le bilan, les perspectives : pas question, a déjà prévenu Dilma Rousseff, d'imposer la rigueur, même si les dépenses publiques ont dépassé les recettes fiscales. Elle envisage même de lancer un vaste plan d'investissement dans la modernisation des infrastructures, nécessaire pour pouvoir prétendre organiser la Coupe du monde de football 2014 et les Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro.

José Serra, lui, a bien pris garde à ne pas trop critiquer Lula. Il reste un homme de gauche, même s'il est soutenu par la droite. Du coup, il a concentré ses attaques sur certaines positions défendues par son adversaire, sur des sujets de société. Une stratégie qui a payé dans un premier temps - l'écart entre les deux candidats a un moment fondu jusqu'à quatre points - mais Dilma Rousseff a su retourner l'opinion ces dix dernier jours...