Avant le marathon de New York, dimanche 5 novembre, Dominique Chauvelier, qui accompagne des coureurs français, assure, à franceinfo, que ses compatriotes ne se sentent pas menacés, moins d'une semaine après l'attentat de Manhattan."Lorsqu'il y a eu l'attentat, on y a pensé un tout petit peu, témoigne l'ex-marathonien. À la frontière on est tous vite passé avec le protocole normal. J'ai même parlé avec des Français qui habitent à New York, et vraiment ils continuent leur vie normalement."Ici, on est déjà passé à autre chose. C'est le marathon qui fait la une des journaux, point barre".Dominique Chauvelierà franceinfoDominique Chauvier raconte que "ce matin (samedi) il y avait un entraînement de 5 kms réservé à tous les étrangers, nous étions 8 000 à courir dans Central Park, nous n'avons eu aucune fouille particulière. En tant que touristes étrangers, on ne sent pas de pression, c'est plutôt bon signe".Des mesures de sécuritéQuant à savoir si la performance ne sera pas perturbée par le gros dispositif de sécurité prévu : "Non, je crois que le coureur est un égoïste concentré sur lui-même, il prépare ça depuis des mois, explique-t-il. On l'avait senti après l'ouragan Sandy en 2012, les gens n'étaient pas contents de ne pas pouvoir courir le marathon alors qu'il y avait des choses graves qui se passaient à côté de chez eux."Et, rappelle le coureur, "il y a des portiques à l'entrée du marathon. On ne peut pas entrer dans la zone marathon avec des sacs à dos, avec des porte-bidon. Il y a quand même des consignes." Près de 50 000 coureurs du monde entier sont attendus dimanche à la ligne de départ, dont des centaines de Français. Marathon de New York après l'attentat de Manhattan : "Ici, on est déjà passé à autre chose", témoigne Dominique Chauvelier écouter