Cet article date de plus de six ans.

Alerte au missile à Hawaï : le fonctionnaire fautif n'avait pas compris que c'était un exercice

L'alerte avait été diffusée sur tous les téléphones de l'île, déclenchant un mouvement de panique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Capture d'écran du message d'alerte envoyé par erreur le 13 janvier 2018 aux habitants de l'archipel d'Hawaï. (JENNIFER KELLEHER / AP / SIPA)

Il y a vraiment cru. Le fonctionnaire qui a lancé une fausse alerte au missile balistique qui a semé la panique à Hawaï le 13 janvier, était en fait convaincu qu'il ne s'agissait pas d'un exercice et que l'île paradisiaque était bien visée par un vrai engin. L'employé de l'Agence de gestion des urgences de Hawaï (HEMA en anglais) affirme ne pas avoir entendu une mise en garde répétée qu'il s'agissait d'un exercice, selon un rapport préliminaire publié mardi 30 janvier.

Selon le rapport, la phrase "ceci n'est pas un exercice" avait été incluse par mégarde dans l'enregistrement lançant l'exercice, ce qui a poussé le fonctionnaire à lancer une alerte au missile balistique plutôt qu'un simple message test. L'alerte a été diffusée sur tous les téléphones de l'archipel. "Dans les minutes qui ont suivi, des citoyens paniqués ont appelé leur famille pour partager ce qu'ils pensaient être leur dernière conversation, d'autres ont sauté dans les bouches d'égout pour se mettre à l'abri", note le président de la FCC Ajit Pai.

Le message était d'autant plus crédible qu'il a été envoyé à un moment où les tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord étaient très fortes. Le dictateur nord-coréen Kim Jong-Un avait affirmé être capable de lancer une frappe nucléaire sur les Etats-Unis, après des essais réussis de missiles balistiques intercontinentaux. Il a fallu 38 minutes aux autorités pour envoyer un nouveau message prévenant qu'il s'agissait d'une fausse alarme. La FCC essaye aussi de comprendre pourquoi il a fallu autant de temps.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.