Ukraine : tensions en Crimée, conférence de Ianoukovitch vendredi
17h45 : les tensions se poursuivent en Crimée, péninseul pro-russe du sud de l'Ukraine : le Parlement de la région vient d'annoncer qu'il tiendrait jeudi 25 mai un référendum pour plus d'autonomie. La seule question de ce référendum sera la suivante: "Êtes-vous pour la
souveraineté étatique de la Crimée au sein de l'Ukraine ? ".
17h02 : Viktor
Ianoukovitch doit tenir une conférence de presse vendredi à Rostov-sur-le-Don,
ville russe proche de la frontière ukrainienne, ont annoncé jeudi les agences
russes, citant son entourage.
La conférence de presse est prévue à 17 heures locales (14 heures en France) dans cette
ville à environ 200 kilomètres de Donetsk.
16h11 : pour David Cameron qui s'est exprimé jeudi sur le sujet, Moscou doit "tenir sa parole" de
"respecter l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine ". Le Point révélait cette semaine que le fils de l'ancien président, Alexandre Inaoukovitch, faisait des affaires près du lac Lémann avec sa société Mako Trading SA, spécialisée dans le négoce "de toutes matières premières et agricoles, d'énergies, de produits finis ou semi-finis ".
16h05 : la Suisse décide de geler les fonds de Ianoukovitch.
15h03 : Une mission du Fonds monétaire international (FMI) se rendra en Ukraine la semaine prochaine pour discuter d'un nouveau programme d'aide en faveur du pays au bord de l'asphyxie financière, indique le nouveau ministre ukrainien des Finances Oleksander Chlapak. "Les autorités ukrainiennes m'ont informé aujourd'hui de leur demande
d'assistance du FMI. Nous sommes prêts à y répondre ", a déclaré de son côté Christine Lagarde
dans un communiqué
14h40 : selon le Premier ministre ukrainien, "trente-sept milliards de dollars reçus sous forme de crédits ont disparu reçus sous forme de crédits ont disparus sans qu'on sache où ils se trouvent".
14h14 : le Premier ministre ukrainien ne se fait pas d'illusion sur l'ampleur de sa tâche. Il parle d'un gouvernement de "kamikazes" :
"Les comptes publics sont vides, tout a été volé. Je ne promets pas d'amélioration, ni aujourd'hui ni demain. Notre objectif principal est de stabiliser la situation. La dette publique est de 75 milliards de dollars maintenant. En 2010, quand Ianoukovitch est arrivé au pouvoir, elle était deux fois moins importante".
13h51 : le pro-européen Arseni Iatseniouk désigné Premier ministre par le Parlement.
13h30 : le parlement européen demande à l'Union européenne d'octroyer une aide financière d'urgence à l'Ukraine et de délivrer plus facilement des visas à ses ressortissants.
13h27 : première déclaration du nouveau Premier ministre ukrainien, Arseni Iatséniouk : "Notre pays est au bord de l'effondrement économique et politique ".
13h01 : la Russie assure respecter "strictement " les accords avec l'Ukraine sur la flotte de la mer Noire. "Le déplacement de certains blindés de la flotte de la mer Noire s'est fait conformément aux accords et ne nécessitait aucune approbation ." (Ministère des Affaires étrangères)
12h57 : le Premier ministre de la république autonome de Crimée, Anatoli Mohilyov, "appelle la population au calme, il faut éviter les rassemblements de masse, il y a des pourparlers en cours, il faut que tout soit réglé pacifiquement, par des pourparlers ". Et il confirme "la présence de blindés en dehors de la ville, on ne sait rien sur eux mais ils ne font pas mouvement, ils ne vont pas vers le centre-ville. "
12h50 : dans son communiqué, Viktor Ianoukovitch ordonne à l'armée ukrainienne d'intervenir : "En tant que président, je n'ai pas autorisé les forces armées d'Ukraine de se mêler des événements de politique intérieure actuels. Je l'ordonne maintenant. Si quelqu'un commence à donner de tels ordres aux forces armées et aux structures de sécurité, ces ordres seront illégaux et criminels. "
12h49 : le parlement ukrainien approuve la constitution d'un gouvernement d'union nationale.
11h32 : "Etant donné que M. Ianoukovitch s'est adressé aux autorités russes pour leur demander d'assurer sa sécurité personnelle, nous informons que cette demande a été satisfaite sur le territoire russe ", affirme une source auprès de l'exécutif russe. Autrement dit l'ex-président ukrainien est en Russie.
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11h25 :* le parquet général ukrainien apporte des précisions sur l'attaque ce jeudi matin de bâtiments officiels en Crimée. Il parle de "deux groupes d'inconnus de 10-15 personnes chacun armés d'armes à feu* ".
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11h24 :* "Moi, Viktor Fedorovitch Ianoukovitch, me considère comme le chef légitime de l'exécutif ukrainien* ", assure le président destitué dans un communiqué.
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11h20 :* l'agence de presse Kia News* assure que des négociations sont en cours entre les autorités de Crimée et les occupants des bâtiments administratifs.
11h12 : la Russie accepte de garantir la sécurité personnelle de Viktor Ianoukovitch (agences russes citant une source officielle).
11h02 : Oleksander Tourtchinov, le président ukrainien "lance un appel au commandement militaire de la flotte russe en mer Noire. Tout mouvement, qui plus est de troupes armées, au-delà des limites du territoire de la base sera perçu comme une agression militaire".
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11h :** Viktor Ianoukovitch se considère toujours comme le président d'Ukraine et demande à la Russie de garantir sa sécurité (agences russes).
10h53 : le parquet général ukrainien ouvre une enquête pour "terrorisme " en Crimée.
10h50 : "Les événements de Crimée m'inquiètent. J'exhorte la Russie à ne prendre aucune initiative susceptible d'exacerber les tensions ou de donner lieu à une incompréhension ", écrit Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l'Otan sur Twitter.
10h33 : le représentant russe à Kiev convoqué au ministère ukrainien des Affaires étrangères s'est vu remettre une note invitant les forces russes présentent à Sébastopol, port d'attache de la flotte de la mer Noire, à rester dans l'enceinte de leur base.
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10h30 ** : les occupants pro-russes des bâtiments de l'exécutif de Crimée ne sont pas encore identifiés. Ils ont refusé le dialogue avec des journalistes russes précise l'envoyé spécial de RFI à Simféropol, Sébastien Gobert.
9h24 : des avions de chasse russes ont été placés en état d'alerte à la frontière occidentale de la Fédération (Interfax, citant le ministère de la Défense) .
8h32 : la Russie promet de défendre les droits de ses ressortissants en Ukraine et se montrera "intransigeante face à d'éventuels violations " assure le ministère russe des Affaires étrangères
8h23 : l'ensemble de la police ukrainienne, dont les forces spéciales, mise en alerte.
8h10 : le drapeau russe flotte jeudi matin au-dessus du parlement de Crimée.
7h57 : les hommes armés qui ont pris les sièges du parlement et du gouvernement de Crimée à Simferopol, portent des drapeaux russes.
6h24 : des hommes armés se sont emparés du bâtiment du gouvernement régional et du parlement de Crimée (Interfax).
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