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Vidéo Quand Erdogan était surnommé "l'imam Beckenbauer"

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Envoyé spécial. Quand Erdogan était surnommé "l'imam Beckenbauer"
Envoyé spécial. Quand Erdogan était surnommé "l'imam Beckenbauer" Envoyé spécial. Quand Erdogan était surnommé "l'imam Beckenbauer" (ENVOYÉ SPÉCIAL / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Pour "Envoyé spécial", Paul Sanfourche a rencontré un ami d'enfance du président turc. Selon lui, le petit Reçep Erdogan était un élève modèle. Seule distraction après les cours et la mosquée, le foot, avec déjà un talent certain pour l'autorité. Extrait.

A travers le monde du football, une plongée signée "Envoyé spécial" dans les dérives autoritaires du président Reçep Tayyip Erdogan. Dans cet extrait, on apprend que l'autocrate actuellement à la tête de l'Etat turc vivait, quand il était enfant, dans une maison en bois, dans le quartier stambouliote populaire de Kasımpaşa. Fikret était alors son voisin. Selon lui, Erdogan était un élève modèle qui partageait son temps entre les cours et la mosquée du coin.

Seule distraction : le foot dans le club du quartier – présidé aujourd'hui par Fikret. C'est dans ses locaux que nous rencontrons Dursun. Lui aussi a joué avec le futur chef d'Etat, comme en attestent ses albums photo. Sur celle-là, on les voit ensemble, après avoir remporté le championnat d'Istanbul en 1980. "On était comme le Real Madrid !"

Pas question de serrer la main aux femmes

Erdogan, qui est déjà membre du parti islamiste, refuse de serrer la main aux femmes. Un rigorisme qui lui vaut, sur le terrain, le sobriquet d'"imam Beckenbauer", du nom du célèbre défenseur allemand. Un joueur athlétique, capitaine de l'équipe, qui "s'énerve quand [celle-ci] prend des buts", "n'accepte jamais de perdre, "contrôle tout". Déjà un talent certain pour l'autorité. 

Extrait de "Erdogan, le dieu du stade", à voir dans "Envoyé spécial" du 25 mai 2017.

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