La Turquie, pays clé et poudrière régionale
La tentative de coup d’État a été très suivie par Téhéran, Moscou, Jérusalem ... mais aussi Washington.
Après la tentative de coup d'État manqué en Turquie vendredi 15 et samedi 16 juillet, Barack Obama a expliqué qu'il avait besoin d'une Turquie stable, fiable et engagée dans sa lutte contre Daech. "Or, le président américain n'entretient pas de très bonnes relations avec le président Erdogan", explique Jacques Cardoze, en direct de Washington.
Rouvrir l'espace aérien
Et puis surtout, il y a cette fameuse base aérienne dans le sud du pays, dont les Américains ont besoin, puisque c'est de là que décollent les avions et les drones qui bombardent les positions de l'État islamique. Le président américain a donc condamné cette tentative de putsch, même s'ils "ont mis un peu de temps à réagir", poursuit le journaliste, qui ajoute : "Maintenant, il y a l'urgence, c'est-à-dire rouvrir l'espace aérien".
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