L'attentat a été déjoué à temps. Vendredi 26 juillet, trois personnes ont été mises en examen puis écrouées pour avoir fomenté une action terroriste depuis le centre pénitentiaire de Châteaudun (Eure-et-Loir). Deux d'entre eux étaient détenus à la prison. Le premier avait passé six mois en Syrie pour combattre, le second, converti à l'islam radical, était incarcéré pour apologie du terrorisme. Enfin, le troisième, un ancien légionnaire, également converti à l'islam radical, avait été libéré il y a un an.Des armes retrouvées en cellule"Ils étaient surveillés et placés sur écoute par les services de renseignement depuis plus de six mois", précise la journaliste Nathalie Perez depuis le palais de justice de Paris. Des armes artisanales et des miroirs coupés en forme de lame ont été retrouvés dans les cellules des deux détenus.