Soldat tué au Mali : la France pleure la mort de Maxime Blasco
Il était devenu une légende au sein de l'armée française. Le vendredi 25 septembre, le caporal-chef Maxime Blasco, 34 ans, est mort au combat lors d'une opération anti-djihadiste au Mali. Il a été décoré plusieurs fois.
Maxime Blasco, 34 ans, tireur d'élite, caporal-chef du septième bataillon de chasseur alpin, est mort au Mali, l'arme à la main. C'était la quatrième fois que ce soldat était envoyé au Sahel. Le vendredi 25 septembre, des mouvements terroristes sont repérés dans la région de Gossi, près de la frontière avec le Burkina Faso. En première ligne, comme lors d'une opération où des dizaines de commandos, dont le caporal-chef, sont déposés au sol par des hélicoptères. "Ils ont été pris à parti par un tireur embusqué", explique Hervé Grandjean, porte-parole de la défense.
Un bataillon sous le choc
Le caporal-chef Maxime Blasco est le 52è soldat tué au Sahel depuis 2013. Au septième bataillon des chasseurs-alpins de Varses, en Isère, l'heure est au recueillement. "C'est toute la famille du bataillon qui est sous le choc", témoigne le Colonel Erwan Le Calve, chef de corps. Le militaire avait été décoré à de multiples reprises, dont en juin dernier, par le président de la République. Maxime Blasco était père d'un enfant. Un hommage lui sera rendu dans les prochains jours aux Invalides, à Paris.
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