Mali : l'opération Barkhane se poursuit malgré les nouvelles pertes humaines
La France compte poursuivre ses opérations militaires au Mali, assure dimanche 6 septembre le ministre des Affaires étrangères. Le débat est relancé au lendemain de la mort de deux soldats.
Deux militaires français, déployés sur l’opération Barkhane, sont morts samedi 5 septembre. Ils appartenaient au premier régiment de hussards parachutistes de Tarbes (Hautes-Pyrénées). Les soldats patrouillaient dans un véhicule blindé léger quand un engin artisanal placé au bord de la route a explosé. Un troisième militaire est blessé grièvement. L’attaque a été revendiquée par un groupe lié à Al-Qaïda. Elle s’est produite au nord-est du Mali dans la région de Tessalit, à la frontière avec l’Algérie. C’est une zone frontalière poreuse où se mêlent trafiquants et jihadistes.
45 soldats français tués depuis 2013
Face à la nébuleuse de terroristes qui se disputent le vaste territoire malien, la guerre d’usure menée par les soldats de l’opération Barkhane paraît toujours aussi incertaine. Les jihadistes profitent de l’instabilité politique depuis le coup d'État au Mali début août, selon le journaliste de France 24 Wassim Nasr. L’armée française maintient la pression sur les jihadistes, mais en paie le prix fort. 45 soldats sont morts depuis 2013.
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