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Mali : une trentaine de jihadistes tués par l'armée française

Quatre hélicoptères de combat Tigre et trois Caïman de transport de troupes ont été dépêchés avec à leur bord des commandos de montagne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un membre de l'opération Barkhane, le 3 novembre 2020 dans la région de Ménaka, au Mali. (DAPHNE BENOIT / AFP)

Une trentaine de jihadistes ont été tués par l'armée française jeudi dans la région de Mopti, au centre du Mali, deux jours après la "neutralisation" d'un haut responsable lié à Al-Qaïda, a annoncé vendredi 13 novembre au soir l'état-major des armées françaises.

Ces "membres d'un GAT (groupe armé terroriste) appartenant au RVIM [Rassemblement pour la victoire de l'islam et des musulmans, aussi appelé GSIM] ont été neutralisés" lors d'une opération aérienne et héliportée de la force Barkhane, a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Frédéric Barbry.

Ils ont été la cible "de frappes aériennes de Mirage 2000, de tirs d'hélicoptère Tigre et de commandos de montagne", a-t-il ajouté.

"Un combat au sol d'une heure"

Après le repérage d'un campement suspect près de Niaki, à 180 kilomètres à l'est de Mopti, quatre Mirage 2000 ont décollé de la base aérienne de Niamey (Niger), a précisé l'état-major des armées. Quatre hélicoptères de combat Tigre et trois Caïman de transport de troupes ont été également dépêchés avec à leur bord des commandos de montagne.

Après des premières frappes de Mirage sur le campement, les commandos, appuyés par les avions de chasse et les hélicoptères, ont mené "un combat au sol d'environ une heure", a précisé le colonel Barbry. Une vingtaine de motos et de l'armement ont été également saisis et détruits.

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