Sahel : "L'Etat islamique au Grand Sahara est responsable de la mort de 2 000 à 3 000 civils depuis 2013", estime Florence Parly

Le leader du groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid Al-Sahraoui a été tué par les forces françaises dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le général Thierry Burkhard, chef d\'état-major des armées, Florence Parly, ministre des Armées, et Bernard Emie, chef de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), donnent une conférence de presse, le 16 septembre 2021 à Paris.
Le général Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées, Florence Parly, ministre des Armées, et Bernard Emie, chef de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), donnent une conférence de presse, le 16 septembre 2021 à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Ce qu'il faut savoir

"C'est un coup décisif". La ministre des Armées, Florence Parly, se félicite d'un "coup décisif" contre le groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), après la mort de son chef Adnan Abou Walid al-Sahraoui, tué par les forces françaises dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 septembre. "Le groupe Etat islamique au Grand Sahara est responsable de la mort de 2 000 à 3 000 civils depuis 2013, la plupart de confession musulmane", estime Florence Parly. 

"Succès majeur". Sur Twitter, Emmanuel Macron a salué un "nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel". Adnan Abou Walid al-Sahraoui est mort à la suite d'une frappe de la force Barkhane.

L'EIGS auteur d'attaques meurtrières. Lgroupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara a perpétré des attaques particulièrement meurtrières, visant civils et militaires, au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Il avait notamment pris pour cible des soldats américains dans une attaque meurtrière en octobre 2017, au cours de laquelle quatre soldats américains des Forces spéciales et quatre Nigériens avaient été tués dans une embuscade, près du Mali, dans le sud-ouest du Niger.

Réduction de la présence militaire française au Sahel. Après plus de huit ans d'engagement important, Emmanuel Macron a annoncé en juin une réduction de la présence militaire française dans la région et la fin de l'opération antijihadiste Barkhane au profit d'un dispositif resserré, recentré sur les opérations de contre-terrorisme et l'accompagnement au combat des armées locales.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #SAHEL

15h04 : Emmanuel Macron a annoncé hier soir, sur Twitter, la mort d'un des plus puissants terroristes au Sahel, le chef du groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui. Nous répondons à cinq questions que pose sa neutralisation.

11h24 : "Sa mort intervient après 18 mois d'efforts constants contre cette organisation terroriste qui est l'émanation de Daech au Sahel."

11h23 : "Sa mort porte un coup décisif au commandement de Daech au Sahel et à sa cohésion. Car l'EIGS aura des difficultés à remplacer son émir par une autre figure de son envergure."

11h36 : "Adnan Abou Walid al-Sahraoui, le chef de l'EIGS a succombé à des blessures provoquées par une frappe de l'opération Barkhane en août 2021."

11h18 : "Nous estimons que le groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) est responsable de la mort de 2 000 à 3 000 civils depuis 2013, la plupart de confession musulmane."

11h17 : La ministre des Armées, Florence Parly, réagit en direct sur franceinfo à la mort du chef du groupe Etat islamique au Grand Sahara par l'Armée française. Vous pouvez suivre son intervention en direct vidéo.

08h56 : Invité de franceinfo, Jean-Yves Le Drian réagit à la mort du chef du groupe Etat islamique au Grand Sahara par l'Armée française. "Il est l'origine de massacre et de terreur. C'est une bonne nouvelle que cette neutralisation, c'était un peu 'l'ennemi numéro 1'", se félicite le ministre.

08h02 : Les premières réactions politiques après l'annonce de la mort du chef du groupe Etat islamique au Grand Sahara par l'Armée française. Le maire de Nice, Christian Estrosi, salue sur Twitter "ce succès de nos forces armées françaises" et rend hommage "à leur courage et à leur efficacité".

"Ce coup frappé contre Daesh au Sahel est un remarquable succès pour nos troupes, face au terrorisme international !", se félicite de son côté Renaud Muselier, le président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Suivez notre direct.

08h20 : Quelques éléments en plus après l'annonce de la mort d'Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, le chef du groupe Etat islamique au Grand Sahara. Son groupe, appelé EIGS, qu'il avait créé en 2015, avait été désigné comme "ennemi prioritaire" au Sahel, lors du sommet de Pau en janvier 2020.

En août 2020, au Niger, c'est lui qui avait personnellement ordonné l'assassinat de six travailleurs humanitaires français et de leurs guide et chauffeur. Cette attaque contre des jeunes engagés dans l'humanitaire avait suscité une vive émotion.

07h07 : Adnan Abou Walid Al-Sahraoui était l’émir de ce groupe djihadiste considéré comme responsable de la plupart des attaques dans la zone dite des "trois frontières", à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso. "Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel", a tweeté le président français.

Le chef de l’EIGS "est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane", a précisé de son côté la ministre des armées Florence Parly.

Des soldats francais de la force Barkhane lors de la guerre contre le terrorisme au Sahel (Afrique), en avril 2021. (FRED MARIE / HANS LUCAS / AFP)


(FRED MARIE / HANS LUCAS / AFP)

07h07 : mmanuel Macron annonce que les forces françaises ont tué le chef de l’organisation Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).