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Plusieurs projets d'attentats déjoués à Créteil, Lille et Nice

Une note de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) révèle que des hommes partis se former au jihad en Syrie se préparaient à commettre des attaques terroristes en France.

Article rédigé par franceinfo
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Des militaires descendent dans le métro parisien pour patrouiller dans le cadre du relèvement du niveau d'alerte terroriste, le 26 septembre 2014. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Au moins trois attentats ont été déjoués en 2014. Créteil (Val-de-Marne), Lille (Nord) et Nice (Alpes-Maritimes) auraient ainsi échappé à des attaques terroristes fomentées par des hommes formés au jihad en Syrie. C'est ce que révèle une note de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) intitulée "Projets d'actions terroristes en lien avec les filières syriennes", selon RTL, qui publie l'information lundi 3 novembre.

En Ile-de-France

Le Parisien dévoile, lundi, le parcours d'un jeune homme originaire de Créteil (Val-de-Marne), interpellé durant l'été 2014, par la DGSI. Après avoir séjourné en Syrie dans les rangs de l'organisation Etat islamique (EI), accompagné d'un autre homme originaire de Trappes (Yvelines), il aurait projeté de frapper "sur le territoire national. A Créteil ou dans la capitale", selon Le Parisien. Les enquêteurs ont découvert qu'il s'informait sur des cibles chiites en France. Il cherchait même à acheter des armes et évoquait les "méthodes Merah et Nemmouche", en se servant massivement d'internet. Interpellé le 1er juillet, le suspect est resté mutique lors de sa garde à vue. Il a été mis en examen et écroué pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste".

A Lille

Il y a environ un an, un homme a été arrêté à Lille, muni d'un mode d'emploi pour confectionner une bombe et "d'une lettre en forme de caution religieuse pour commettre une action suicide", rapporte RTL. Il venait de rentrer de Syrie, en passant par le Liban, où "il avait préparé une action contre des intérêts chiites".

A Nice

C'était le projet le plus avancé, selon la note de la DGSI. Un homme a été arrêté en février sur la Côte d'Azur, en possession de canettes remplies de 900 g de TATP (triacetone triperoxide), un explosif qui peut être fabriqué à domicile, déjà utilisé par le passé dans des attentats, comme à Marrakech en 2011, précise Le Monde. Lui aussi revenu de Syrie, le jeune homme envisageait une action "spectaculaire" pendant le carnaval de Nice, précise RTL.

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