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Telle est la conclusion d'un rapport de chercheurs présenté mercredi devant une commission d'enquête gouvernementale

L'administration Obama a dans un premier temps sous-estimé l'ampleur de la marée noire du golfe du Mexique, ce qui a affaibli la confiance des Américains dans le gouvernement explique ce rapport.Rédigé par une équipe de chercheurs en des termes sans concession, ce rapport ne reflète pas forcément les vues de la commission d'enquête.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Nappe de pétrole dans le Golfe du Mexique le 4 juillet 2010 (AFP Gettty images)

L'administration Obama a dans un premier temps sous-estimé l'ampleur de la marée noire du golfe du Mexique, ce qui a affaibli la confiance des Américains dans le gouvernement explique ce rapport.

Rédigé par une équipe de chercheurs en des termes sans concession, ce rapport ne reflète pas forcément les vues de la commission d'enquête.

Celle-ci a été chargée par Obama de présenter d'ici fin janvier 2011 le résultat de ses investigations sur ce qui est désormais la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis.

Les premières estimations de la quantité de pétrole en train de se déverser dans l'océan, après l'explosion le 20 avril de la plateforme Deepwater Horizon exploitée par BP au large de la Louisiane, ont "sapé la confiance du public dans la réaction du gouvernement face à la marée noire", est-il écrit dans ce rapport.

"Le gouvernement fédéral a donné l'impression que soit il n'était pas tout à fait assez compétent pour venir à bout de la marée noire, soit il n'était pas entièrement franc avec les Américains concernant l'étendue du problème", poursuit le texte.

62.000 barils de pétrole par jour dans l'océan
Peu après l'explosion de la plateforme, les garde-côtes ont estimé qu'environ 1.000 barils de pétrole se déversaient chaque jour dans l'océan. Les auteurs du rapport, citant des entretiens avec des responsables gouvernementaux, en sont venus à la conclusion que les garde-côtes ne faisaient que relayer les chiffres fournis par BP. En août, le secrétaire à l'Energie, Steven Chu, a estimé qu'en fait, c'étaient 62.000 barils par jour qui se déversaient quotidiennement.

Un système de pompage a ensuite permis mi-août de récupérer tout le pétrole qui s'écoulait du puits, qui a depuis été définitivement scellé.

La Maison Blanche a immédiatement réagi mercredi à la publication de ce rapport en rappelant que les responsables chargés par le gouvernement de gérer la catastrophe avaient averti dès le début que le flux de pétrole risquait d'être plus important qu'annoncé.

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