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Téhéran: 109 arrestations, un journaliste libéré

Selon des agences iraniennes, la police a arrêté mercredi 109 partisans de l'opposition en marge d'une manif anti-US
Article rédigé par France2.fr
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La manifestation officielle en marge de laquelle se sont produits des affrontements police-opposants (© AFP - Al-Alam TV)

Selon des agences iraniennes, la police a arrêté mercredi 109 partisans de l'opposition en marge d'une manif anti-USSelon des agences iraniennes, la police a arrêté mercredi 109 partisans de l'opposition en marge d'une manif anti-US

32 personnes seraient toujours retenues samedi. Le reporter de l'AFP, Farhad Pouladi, arrêté le même jour, a été libéré samedi, selon l'agence Irna.

Malgré l'interdiction des autorités, l'opposition avait défilé le 4 novembre, profitant de l'organisation du rassemblement organisé par le pouvoir pour le 30e anniversaire de la prise de l'ambassade US.

Les partisans de Mirhossein Moussavi, l'un des candidats malheureux à la présidentielle controversée du 12 juin, qui manifestaient place Haft-e Tir, avaient profité du rassemblement pour faire entendre leurs voix. Les forces de l'ordre, épaulées par les miliciens islamistes, largement déployés, étaient intervenus violemment contre les manifestants.

Plusieurs journalistes avaient été arrêtés en marge de cette manifestation, dont le reporter de l'AFP Farhad Pouladi. "Je suis chez moi et je me porte bien", a dit M.Pouladi, de nationalité iranienne, au chef du bureau de l'AFP par intérim Jay Deshmukh, qui lui a rendu visite chez lui. "Je suis content d'être à la maison. Les autorités pénitentiaires ont agi conformément à la loi et ont été polies avec moi. Je suis content de revoir mon fils et mon épouse", a ajouté le journaliste qui a été libéré vers 19h30 locales de la prison d'Evine à Téhéran.

Par ailleurs, deux responsables réformateurs, Ali Tajernia et Ebrahim Amini, qui avaient été arrêtés lors des troubles ayant suivi l'élection présidentielle du 12 juin et emprisonnés depuis, ont été libérés sous caution, selon l'agence officielle Irna. Ils attendent toujours le verdict du tribunal révolutionnaire.

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