Cet article date de plus de huit ans.

LA PHOTO. Damas fait pression mais la Turquie maintient «sa frontière ouverte»

«La politique de la frontière ouverte pour les gens qui fuient l'agression du régime (syrien) ainsi que les frappes russes» est maintenue, a assuré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu le 6 février 2016. Mais sans préciser quand les réfugiés syriens bloqués à un poste-frontière seraient admis en Turquie. Damas veut que ses voisins ferment leurs frontières avant toute trêve.
Article rédigé par Falila Gbadamassi
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Sur une barrière, le 6 février 2016, un garçon est le spectateur de l'attente des Syriens qui fuient le nord de la ville d'Alep à Bab-Al Salam, près d'Azaz, ville située à la frontière avec la Turquie. Les forces gouvernementales syriennes appuyées par les frappes aériennes russes sont à l'origine de cet exode. L'offensive de grande ampleur lancée par Damas et ses alliés dans la région d'Alep, la deuxième ville du pays qui pourrait être bientôt totalement encerclée, a torpillé le démarrage des pourparlers de paix à Genève sous l'égide des Nations unies. Le chef de la diplomatie syrienne Walid Moualem a déclaré samedi 6 février 2016 qu'il n'y aurait pas de cessez-le-feu tant que la Jordanie et la Turquie maintiendraient leurs frontières ouvertes. La manoeuvre d'encerclement lancée par les forces de Bachar al-Assad vise à isoler les quartiers rebelles d'Alep où vivaient encore récemment quelque 350.000 personnes, contre environ un million dans la partie gouvernementale de la ville. (BULENT KILIC / AFP)





Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.