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Syrie : les humanitaires impuissants aux portes de Homs

La Croix-Rouge attend toujours de pouvoir accéder aux blessés près de Homs. La responsable des opérations humanitaires de l'Onu doit se rendre sur place dès mercredi. Pendant ce temps, les violences se poursuivent.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Après sa sanglante conquête du quartier de Baba Amr à
Homs le 1er mars, l’armée syrienne pilonne maintenant Rastane dans
le centre du pays. Les forces du régime de Bachar al-Assad ont également lancé une
offensive à Yabroud dans la province de Damas et mené des opérations notamment
dans la province de Deraa (sud), selon l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme (OSDH). Six civils sont déjà morts dans ces bombardements.

"Ce qui se passe à Rastane est identique à ce
qui s'est passé à Baba Amr : blocus, tirs d'artillerie et au lance-roquettes"
,
a de son côté estimé Hadi Abdallah, militant à Homs de la Commission générale
de la révolution syrienne. A Homs justement, le CICR attend toujours de pouvoir
accéder aux blessés. Quatre jours sans pouvoir acheminer un convoi d’aide d’urgence.
Les autorités ont avancé des raisons de sécurité, en particulier la présence de
bombes et de mines, pour justifier ce délai dénoncé par la communauté internationale.

La responsable des opérations
humanitaires de l'ONU Valérie Amos a dit de son côté qu'elle se rendrait en
Syrie à partir de mercredi pour tenter d'obtenir un accès humanitaire "sans
entrave"
. Sur le plan diplomatique, l'émissaire de l'Onu et de la Ligue
arabe, Kofi Annan lui même, a reçu l'accord des autorités syriennes pour
effectuer sa première visite à Damas. Ce sera samedi prochain.

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