Syrie : l'ONU adopte une résolution soutenant un plan de paix
Cette résolution demande à l'ONU de préparer un mécanisme de supervision du cessez-le-feu dans un délai d'un mois et d'organiser début janvier des négociations formelles entre le gouvernement de Damas et l'opposition.
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Elle prévoit par ailleurs la mise en place d'un gouvernement de transition et l'organisation d'élections, précisant qu'il revient au peuple syrien "de décider de l'avenir de la Syrie" - un point sur lequel la Russie a insisté face aux pays occidentaux et arabes qui demandaient le départ de Bachar al-Assad dès le début du processus de transition.
Des négociations entre Damas et l'opposition syrienne dès janvier
Parallèlement aux tractations à l'Onu, les pays du Groupe de soutien international à la Syrie (ISSG) ont engagé une nouvelle réunion. Les chefs de la diplomatie des 17 pays qui le composent, dont la Russie, les Etats-Unis, la France, la Turquie, l'Arabie saoudite et, donc, l'Iran, se sont retrouvés vendredi au Palace Hotel de New York. Ils doivent affiner la feuille de route pour la paix en Syrie qu'ils ont définie lors des deux premières conférences internationales, les 30 octobre et 14 novembre derniers à Vienne, et que la résolution du Conseil de sécurité va venir appuyer.
La feuille de route prévoit le lancement en janvier de négociations entre Damas et l'opposition syrienne pour la constitution d'un gouvernement d'union nationale et d'éventuelles élections, ainsi qu'un cessez-le-feu dans toute la Syrie, qui ne s'appliquerait pas à Daech, au Front al Nosra et à d'autres groupes armés.
"Assad a perdu toute légitimité", répète Obama
L'ancien Premier ministre syrien Riad Hidjab, choisi comme coordinateur en vue des négociations, a prévenu que l'opposition n'accepterait pas que Bachar al-Assad reste au pouvoir pendant la phase de transition : "Nous irons à ces négociations sur ce principe, nous n'engagerons pas de discussions sur autre chose. Il n'y aura pas de concessions."
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Lors de sa conférence de presse de fin d'année, Barack Obama a répété lui aussi vendredi que la Syrie ne pourrait retrouver la stabilité tant que Bachar al Assad serait au pouvoir. "Je pense qu'Assad devra partir pour que le pays arrête de faire couler le sang et que toutes les parties puissent avancer sur la voie d'une solution non confessionnelle. Il a perdu toute légitimité."
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