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Conflit syrien : "Assad ne peut pas être la solution", dit Hollande

Devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le président français a réaffirmé que toute solution politique en Syrie devait passer par le départ de Bachar al-Assad. Une position partagée par Barack Obama, mais rejetée par Vladimir Poutine. Pour le président russe, refuser de coopérer avec le président syrien est "une énorme erreur".
Article rédigé par franceinfo
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  (François Hollande à la tribune de l'ONU ce lundi soir © REUTERS | Carlo Allegri)

"On ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau",   a affirmé François Hollande à la tribune de l'ONU ce lundi, à l'occasion de la 70e Assemblée générale de l'organisation à New York, excluant Bachar al-Assad d'une solution politique du conflit. Le chef de l'Etat a accusé le président syrien d'être responsable du chaos en Syrie, évoquant "une tragédie produite par l'alliance du terrorisme et de la dictature".

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Obama et Poutine s'opposent frontalement

Une position également défendue par Barack Obama quelques heures plus tôt : "Les Etats-Unis sont prêts à travailler avec toutes les nations, y compris la Russie et l'Iran, pour résoudre le conflit" qui déchire la Syrie depuis plus de quatre ans, a déclaré le président américain. "Mais nous devons nous accorder sur le fait qu'il ne peut y avoir, après tant de bains de sang, après tant de carnages, de retour au statu quo d'avant-guerre" , a ajouté le président américain, dénonçant implicitement le soutien de Moscou et de Téhéran à Bachar al-Assad, qu'il a qualifié de "tyran"  qui "massacre des enfants innocents" .  

Les présidents américain et russe s'affrontent sur le dossier syrien - Le récit d'Isabelle Labeyrie

De son côté, Vladimir Poutine a annoncé qu'il proposerait l'adoption par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution pour combattre Daech débouchant sur la création d'une "large coalition internationale" avec les pays musulmans, "similaire à celle qui a combattu le nazisme"  durant la Seconde Guerre mondiale.

"Nous devons reconnaître que personne d'autre que les forces armées du président (syrien Bachar al-Assad) combattent réellement l'Etat islamique" , a lancé le chef du Kremlin qui faisait son grand retour à l'Assemblée générale de l'ONU après dix ans d'absence. "Nous pensons que c'est une énorme erreur de refuser de coopérer avec le gouvernement syrien" , a martelé Vladimir Poutine.

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