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Syrie : escarmouches UMP-PS sur l'attitude de la France

La France fait-elle le nécessaire pour éviter les massacres en Syrie? Non répond l'UMP qui moque un "président normal en vacances". Alors que le PS critique des "discours de Tartarin". Et que Nicolas Sarkozy sort du silence qu'il observait depuis trois mois pour demander une action rapide de la communauté internationale...
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

L'ancien président de la
République a bien choisi son moment pour intervenir sur le dossier syrien
puisque la France préside depuis une semaine la Conseil de sécurité des Nations
unies, impuissant jusque là. Et que la réunion qu'elle demandait sur la Syrie n'aura lieu que le 30 août. 

La demande de Nicolas Sarkozy d'une "action
rapide de la communauté internationale
" est donc interprétée comme
une critique de l'action de François Hollande. D'autant que plusieurs élus UMP
se sont chargés de mettre les points sur les i.  Philippe
Juvin, secrétaire national de l'UMP, a ainsi estimé que l'attentisme de François Hollande sur le dossier
syrien devenait "criminel " :

"Pourquoi ne décide-t-il pas
d'intervenir ? Par peur? Par amateurisme ? Parce qu'il ne sait pas
décider ? Parce qu'il n'a pas compris l'enjeu moral?
"

Et Thierry Mariani qui
appartient à la commission des Affaires étrangères a critiqué un "président
normal qui prend des vacances pendant qu'on massacre à Alep
". Avant de
comparer, comme l'ex députée Nadine Morano,  la crise syrienne avec la crise géorgienne de 2008...

C'est Jean-Marie Le Guen, qui siège dans la même commission des Affaires étrangères, qui a répondu pour le PS en dénonçant
des "discours de Tartarin " : "Si l'UMP veut que l'armée française
intervienne en Syrie, qu'elle le dise...
"

Une polémique dénoncée par  Marielle de Sarnez,
vice-présidente du MoDem : "Ce sont des sujets difficiles sur
lesquels il faut que l'on parle d'uneseule voix, pour ne pas
affaiblir la France, et sur lesquels on ne doit pas chercher à créer la polémique sur le plan national."

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