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Série d'attentats: 50 tués et plus de 251 blessés

Plusieurs voitures et camions piégés ont explosé lundi près des villes de Mossoul et à Bagdad
Article rédigé par France2.fr
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Une victime, blessée lors des attentats en Iark du 9 août 2009, portée par des témoins (© France 3)

Plusieurs voitures et camions piégés ont explosé lundi près des villes de Mossoul et à BagdadPlusieurs voitures et camions piégés ont explosé lundi près des villes de Mossoul et à Bagdad

Deux camions piégés ont explosé dans le village de Khaznan à 20 km à l'est de Mossoul, faisant 25 tués et 70 blessés.

A Bagdad, deux attentats à la voiture piégée ont visé dans la nuit des personnes qui se rassemblaient, en quête de travail.

Trente-cinq maisons ont été détruites dans la petite localité de khaznan habitée par des Chabaks. Cette secte kurdophone d'environ 30.000 personnes est dispersée dans 35 villages de la province de Ninive et une majorité réclame son rattachement à la région autonome du Kurdistan.

Sa croyance est un syncrétisme entre l'islam, la chrétienté et d'autres religions. Persécutés sous Saddam Hussein car ils étaient Kurdes, ils ont été, après l'invasion conduite par les Etats-Unis en 2003, la cible à plusieurs reprises d'Al-Qaïda.

A Bagdad, le premier attentat à Hay al-Amel, dans l'ouest de la ville, a fait 9 tués et 46 blessés. Le second à Chourta Arbaa, dans le nord, a causé la mort de 7 personnes et fait 35 blessés.

Vendredi, plus de 45 personnes avaient été tuées et 300 blessées dans une série d'attentats, la plupart contre la communauté chiite, menaçant le fragile équilibre d'un pays qui sort de deux années de guerre confessionnelle.

A Mossoul, à 370 km au nord de Bagdad, un kamikaze a fait exploser sa voiture piégée près d'une mosquée chiite, tuant 37 personnes et en blessant 276 autres.

Les actes de violence ont nettement diminué ces derniers mois sur l'essentiel du territoire irakien, mais les attentats demeurent courants dans la capitale et à Mossoul (nord), la deuxième ville d'Irak, où l'insurrection reste vivace.

Les forces américaines se sont retirées à la fin juin des villes irakiennes, dans le cadre de l'accord de sécurité conclu en novembre, avec Bagdad.

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