Serge Lazarevic : des conditions de détention plus dures que ce qu'il a raconté
A son arrivée sur le tarmac de l'aéroport militaire de Villacoublay en région parisienne mercredi matin, Serge Lazarevic a évoqué brièvement ses conditions de captivité pendant plus de trois ans. L'otage, libéré mardi, a déclaré "ça va, dans l'ensemble ça a été, si je suis là c'est que dans l'ensemble ça a été ". Sur le comportement de ses ravisseurs, il a raconté qu'ils "étaient pas agressifs, ça va ".
Mais en fait, ses conditions de captivité ont été beaucoup plus dures que ce qu'il a décrit à sa descente d'avion. Selon ce qu'a raconté à France Info quelqu'un qui a recueilli ses confidences dans l'avion du retour, l'otage français a connu des conditions de détention très dures avec des sévices et des tortures. Il a été contraint de réaliser des corvées très éprouvantes et a passé un mois entravé sans pouvoir bouger. Pour supporter ses conditions de détention très dures, il a réussi à s'imposer une hygiène de vie, à faire de l'exercice.
Serge Lazarevic a aussi été gravement malade à plusieurs reprises. Il a subi un régime alimentaire très spartiate : du pain matin, midi et soir, de l'eau le matin, de l'huile le midi et parfois des pâtes le soir. Il a décrit des géoliers qui ont souvent changé même s'il a été détenu par la même nébuleuse.
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