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Guerre en Ukraine : comment la communauté internationale va-t-elle faire pour stopper l'opération militaire russe ?

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Guerre en Ukraine : comment la communauté internationale va-t-elle faire pour stopper l'opération militaire russe ?
Guerre en Ukraine : comment la communauté internationale va-t-elle faire pour stopper l'opération militaire russe ? Guerre en Ukraine : comment la communauté internationale va-t-elle faire pour stopper l'opération militaire russe ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - Étienne Leenhardt
France Télévisions

Après l'offensive russe menée en Ukraine et annoncée par Vladimir Poutine, la communauté internationale est appelée à réagir. Présent sur le plateau du 8 Heures, le journaliste Étienne Leenhardt apporte jeudi 24 février son analyse sur la décision de Moscou. 

À quoi s'attendre après la déclaration du président russe Vladimir Poutine, qui a lancé une opération militaire en Ukraine ? "Si Vladimir Poutine a pris le risque d'intervenir militairement en Ukraine, parce que c'est aussi un risque pour lui et pour son armée, c'est probablement parce qu'il a décidé d'aller jusqu'au bout", analyse le journaliste Étienne Leenhardt, chef du service étranger de France Télévisions présent sur le plateau du 8 Heures, jeudi 24 février.

Les menaces de sanctions n'ont pas d'effet sur Poutine

"Jusqu'au bout, ça veut dire un changement de régime purement et simplement à Kiev, en Ukraine. Vladimir Poutine l'a redit lundi : il ne considère pas l'Ukraine comme un pays souverain, il considère l'Ukraine comme une province russe", poursuit le journaliste, qui ajoute : "Il a voulu, selon ses termes, 'dénazifier' l'Ukraine." Par ailleurs, les menaces de sanctions ne semblent avoir aucun effet sur Vladimir Poutine. Qu'est-ce qui peut donc arrêter le président russe ? "Il y a des semaines, le président américain Joe Biden, le président de la République française ont dit : 'Nos forces armées n'interviendront jamais en Ukraine.' Vladimir Poutine a entendu cette phrase, donc il sait qu'il a le champ libre. La question est posée maintenant à l'Union européenne, aux États-Unis, à l'Otan, de savoir s'ils souhaitent changer de cap et opposer une résistance à l'armée russe", explique Étienne Leenhardt.

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