Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Tchétchénie : des dizaines de milliers de personnes manifestent leur soutien au président Kadyrov

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Tchétchénie : des dizaines de milliers de personnes manifestent leur soutien au président Kadyrov
Tchétchénie : des dizaines de milliers de personnes manifestent leur soutien au président Kadyrov Tchétchénie : des dizaines de milliers de personnes manifestent leur soutien au président Kadyrov (APTN)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Ramzan Kadyrov s'était publiquement prononcé pour l'internement en hôpital psychiatrique des "traîtres à la patrie" et des "ennemis du peuple", c'est-à-dire l'opposition libérale et les médias indépendants.

Quelque 100 000 personnes ont été dénombrées par un photographe de l'AFP sur place. Ils étaient "800 000" selon le ministère local de l'Intérieur, ce qui représenterait presque quatre fois la population de la ville de Grozny, la capitale de la Tchétchénie, une république de la Fédération de Russie qui a connu deux guerres d'indépendance réprimées par Moscou dans les années 1990 et 2000. Une manifestation de soutien à Ramzan Kadyrov, le président tchétchène, a été organisée après une polémique lancée par le président tchétchène. Celui-ci a menacé l'opposition libérale et les médias. Ils estiment que ce sont des "ennemis du peuple" à la botte des Occidentaux.

Kadyrov prône l'internement des "traîtres à la patrie"

Ramzan Kadyrov s'était publiquement prononcé pour l'internement en hôpital psychiatrique des "traîtres à la patrie" et des "ennemis du peuple", c'est-à-dire l'opposition libérale et les médias indépendants.

Les manifestants arboraient des pancartes : "Notre force est dans l'unité", "Je suis pour Kadyrov" ou encore "Il vous faut un grand effondrement, il nous faut une grande Russie", en référence aux accusations de "traîtrise" régulièrement proférées par le président tchétchène envers ceux qui critiquent le Kremlin.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.