Diplomatie : l'Union européenne veut se montrer plus ferme
Ces dernières années, les 27 ont brandi des menaces envers le Venezuela, la Chine, la Birmanie ou la Russie. Sont-elles efficaces ? Quelle est la force diplomatique de l’Union européenne ?
L’Union européenne et la Russie ont une relation compliquée depuis l’annexion de la Crimée en 2014. Depuis, Moscou subit des sanctions sans effet sur sa politique, comme l’illustre l’emprisonnement de l’opposant Alexeï Navalny. Des diplomates européens ont été expulsés de Russie et réciproquement. Des personnalités sont aussi interdites de séjour et des avoirs dans les banques sont gelés. Des sanctions symboliques. “Avec la Russie, on est dans une approche confrontationnelle”, explique Josep Borrell Fontelles, chef de la diplomatie européenne.
Venezuela, Birmanie, Biélorussie...
Le cas russe n’est pas isolé. L’UE envisage de sanctionner aussi les militaires responsables du coup d’État en Birmanie, mais les accords commerciaux restent d’actualité. 55 hauts fonctionnaires vénézuéliens du régime de Nicolas Maduro sont épinglés. L’Union veut durcir le ton sur les questions d’atteinte aux droits de l’homme : la Chine et les Ouïghours, l’Iran et le nucléaire ou la Biélorussie et sa répression. En décembre, elle a décidé de s’inspirer de la loi appliquée aux États-Unis en réagissant plus vite et en sanctionnant les responsables et non un pays afin de préserver les populations.
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