Ce 12 août 2000, la Russie procède à ses plus grosses manœuvres navales depuis la fin de l'URSS. Le fleuron de la flotte russe est le sous-marin nucléaire Kursk. Il doit lancer deux torpilles d'exercice, un test crucial pour la crédibilité du pays, quand il explose brusquement. La plupart des 118 marins meurent sur le coup, mais 23 d'entre eux réussissent à se réfugier dans le compartiment supérieur. Le film, tiré de ce fait réel, raconte le calvaire des survivants. "C'est un compromis constant entre fiction et réalité ce film", explique Thomas Vinterberg, réalisateur de Kursk.Une tragédie qui reste mystérieuseQuand l'héroïne, Léa Seydoux, femme d'officier en quête de vérité se heurte à l'état-major russe, les mensonges apparaissent. L'enquête officielle russe, montrera que le mauvais entretien du sous-marin a provoqué l'explosion du compartiment des torpilles. Mais bien des ombres demeurent encore aujourd'hui sur cette tragédie.