Le directeur des services de sécurité russes accuse des services secrets ukrainiens et occidentaux d'avoir facilité l'attentat de Moscou
Le directeur du FSB, Alexandre Bortnikov, a accusé, mardi 26 mars, des services secrets ukrainiens et occidentaux d'avoir facilité l'attentat de Moscou qui a fait 139 morts, revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique. "Nous pensons que l'action a été préparée à la fois par des islamistes radicaux eux-mêmes et, bien entendu, facilitée par les services secrets occidentaux et que les services secrets ukrainiens eux-mêmes sont directement impliqués", a assuré ce proche de Vladimir Poutine, cité par l'agence de presse Ria Novosti.
Le patron des services de sécurité russes a toutefois assuré que "le commanditaire" n'avait "pas encore été identifié". Répondant à la question de savoir si l'Ukraine, les Etats-Unis et le Royaume-Uni avaient orchestré l'attaque, il a répondu : "Je pense que c'est le cas. Il s'agit d'informations générales mais il y a déjà certains éléments." Selon lui, les suspects "avaient l'intention de se rendre" en Ukraine et "ils devaient être accueillis en héros de ce côté-là". Il n'a cependant pas fourni de preuves pour étayer ses propos.
Plus tôt dans la matinée, le puissant secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, avait affirmé aux médias russes que l'Ukraine avait orchestré l'attaque du Crocus City Hall. Le président russe, Vladimir Poutine, avait reconnu lundi pour la première fois que l'attentat avait été commis par des "islamistes radicaux", tout en continuant à sous-entendre un lien avec l'Ukraine. Kiev et les Occidentaux ont vigoureusement démenti toute relation entre les autorités ukrainiennes et les auteurs de cette attaque.
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