L'entourage d'Alexeï Navalny lance un cri d'alarme : la santé de l'opposant russe est en danger. "Son état est critique, on ne sait pas encore combien de temps il peut encore tenir. Ce qui est clair, c'est que nous n'avons plus de temps", raconte Leonid Volkov, porte-parole d'Alexeï Navalny. Sa femme, qui lui a rendu visite, explique qu'il a perdu dix kilos, qu'il souffrirait d'insuffisance rénale et de baisse de la vision. Ce dimanche 18 avril, l'Europe et la France se disent très préoccupées par le sort de l'opposant. "Je souhaite que des mesures soient prises non seulement pour s'assurer de l'intégrité physique de monsieur Navalny, mais aussi, sa libération", détaille Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.Le Kremlin reste de marbreEn direct depuis Moscou, Luc Lacroix, correspondant de France Télévisions en Russie explique dans le 20 Heures que la position du Kremlin est la même depuis le début de l'affaire : "C'est une affaire interne. (...) Pas d'ingérences. C'est une affaire judiciaire et pas politique. Le Kremlin fait le gros dos face aux menaces et aux sanctions occidentales." Peu de réactions donc, comme le développe le journaliste : "L'administration pénitentiaire juge qu'il va bien, l'ambassadeur à Londres estime qu'il cherche à attirer l'attention (...) Le Kremlin reste de marbre."