Royaume-Uni : Liz Truss reconnaît des erreurs de communication mais maintient les baisses d'impôt
Moins d'un mois après son arrivée à Downing Street, la nouvelle cheffe du gouvernement a maintenu sur le plateau de la BBC que son "mini-budget" à base de baisses d'impôts massives pour les plus riches était "la bonne décision".
Son "mini-budget" présenté le 23 septembre était "la bonne décision". La Première ministre britannique Liz Truss a défendu dimanche 2 octobre à la télévision sa politique controversée de baisses d'impôts massives, reconnaissant toutefois des erreurs de communication après que ses annonces budgétaires ont viré au fiasco financier, en pleine crise du coût de la vie. "Je m'en tiens toujours au plan que nous avons annoncé et je maintiens que nous l'avons annoncé rapidement car nous devions agir, mais je reconnais que nous aurions dû mieux préparer le terrain", a-t-elle affirmé sur la BBC depuis Birmingham, où débute le congrès annuel du parti conservateur.
Baisse d'impôts massive pour les plus riches
Le ministre des Finances Kwasi Kwarteng a annoncé la semaine dernière un "mini-budget" pour faire face à la crise du coût de la vie et l'inflation à près de 10% qui étranglent les Britanniques, mais ses annonces à base d'aides directes pour les factures d'énergie et de baisses d'impôts massives pour les plus riches ont suscité l'incompréhension des marchés financiers qui redoutent une explosion de la dette.
"Je pense que c'était la bonne décision d'augmenter les emprunts cet hiver", a répété Liz Truss après une semaine chaotique lors de laquelle la livre a atteint un plus bas historique, déclanchant une intervention à la fois du Fonds monétaire international et de la banque d'Angleterre.
"Bien sûr que nous allons devoir rammener la dette à une certain pourcentage du PIB à moyen terme, et j'ai un plan pour ça. Mais ce qui aurait été une erreur, c'aurait été de ne pas agir", a-t-elle affirmé sans donner plus de détails sur la façon dont elle comptait s'y prendre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.