Cet article date de plus d'un an.

Royaume-Uni : la détermination du "garçon sous la tente" émeut le pays

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Royaume-Uni : la détermination du "garçon sous la tente" émeut le pays
Royaume-Uni : la détermination du "garçon sous la tente" émeut le pays Royaume-Uni : la détermination du "garçon sous la tente" émeut le pays (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - A. Bouleis, L. Soudre
France Télévisions
Un jeune Britannique de 14 ans, Max Woosey, a obtenu des centaines de milliers d'euros pour les soignants en se filmant, dormant dans une tente, pendant trois ans. L'initiative a ému ses compatriotes, au point d'être invité au couronnement de Charles III.

Au milieu des hauts dignitaires, des ducs et comtesses attendus dans l'abbaye de Westminster pour le couronnement de Charles III, il y aura Max Woosey, 14 ans. L’adolescent a levé des centaines de milliers d'euros pour les soignants de sa ville en dormant dehors. En Angleterre, il est connu comme le "garçon sous la tente" et a passé trois ans à camper dans le jardin de ses parents pour attirer les dons. Il a commencé pendant le premier confinement. En été comme en hiver, qu'il pleuve ou qu'il vente, Max a dormi dehors.

700 000 euros récoltés

Invité à planter sa tente jusqu'au 10 Downing Street, demeure du Premier ministre, le jeune garçon a grandi devant sa caméra et ses abonnés. Sa cagnotte s'est aussi remplie bien au-delà des attentes, puisque plus de 700 000 euros ont été récoltés. De quoi payer plus d'un an de salaire d'une quinzaine d'infirmiers dans l'établissement qui avait accueilli Rick, son voisin malade du cancer. "À chaque fois que l'on évoquait la possibilité qu'il arrête, il pleurait et se mettait en colère. Alors on a laissé tomber, c’est un sujet qu'il ne voulait pas aborder jusqu'à ce qu'il commence à dire que trois ans, c'était suffisant", explique Rachael, sa mère. Il a donc replié sa tente, avant de recevoir l’invitation officielle pour le couronnement du roi.

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.