Cet article date de plus d'onze ans.
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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Cathal McNaughton est un photographe de Reuters basé en Irlande. Il a couvert de nombreux conflits dans le monde entier et remporté plusieurs prix.
C’est après avoir suivi les troubles à Belfast en 2012/2013 qu’il a eu l’idée de cette série de photos.
Tous ces objets ont été utilisés par les émeutiers contre les forces de l’ordre.
Souvent terrifiants, parfois comiques, ils sont le témoignage des heurts violents qui agitent encore les protestants et les catholiques d’Ulster.
Quinze ans après un accord de paix pour mettre fin à ce que les habitants appellent «les troubles», l'inimitié profonde entre les deux communautés perdure et débouche sur des flambées de violence.
Malgré l'accord de partage du pouvoir de 1998, Belfast reste divisée entre protestants, favorables au maintien de l'Ulster au sein de la Couronne britannique, et catholiques, plutôt partisans d'un rattachement de l'Irlande du Nord à la République d'Irlande.
La police dépense des millions de livres pour assurer le service d’ordre lors de ces affrontements. Des centaines de policiers sont blessés chaque année.
En 2013, les violences ont démarré le 12 juillet quand des protestants, membres de l'Ordre d'Orange, ont défilé dans le quartier d'Ardoyne, à majorité catholique.
Des marches protestantes sont organisées traditionnellement d'avril à août en Irlande du Nord. Elles culminent avec la parade du 12 juillet, qui marque la victoire en 1690 du roi protestant Guillaume III d'Orange sur son rival catholique Jacques II.
L'Irlande du Nord a connu trente ans de violences interconfessionnelles, qui ont fait 3.500 morts.
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