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"C'est toi qui l'as fait ! Tu as mis sa tête dans l'eau !", un prévenu accuse sa compagne du meurtre de Sophie Lionnet

Selon Ouissem Medouni, Sophie Lionnet est morte dans la nuit du 18 au 19 septembre 2017 à la suite d'un interrogatoire partiellement filmé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le portrait de Sophie Lionnet, la jeune fille au pair assassinée à Londres (Royaume-Uni), le 13 mars 2018. (MAXPPP)

Ouissem Medouni a accusé sa compagne d'avoir tué Sophie Lionnet en plongeant sa tête dans l'eau de leur baignoire, l'apostrophant devant la cour criminelle de Londres, vendredi 20 avril. Le couple est poursuivi pour le meurtre de cette jeune fille au pair française. "C'est toi qui l'as fait ! Tu as mis sa tête dans l'eau !", a-t-il déclaré à Sabrina Kouider avant de se faire rappeler à l'ordre par le juge. "C'est une femme très forte, elle en est capable", a-t-il ajouté.

Selon Ouissem Medouni, Sophie Lionnet est morte dans la nuit du 18 au 19 septembre 2017 à la suite d'un interrogatoire partiellement filmé que sa compagne avait poursuivi seule après qu'il était allé se coucher, dans leur logement du sud-ouest londonien.

Le cadavre retrouvé carbonisé

Ils pensaient que la victime de 21 ans avait comploté avec un des anciens compagnons de Sabrina Kouider et père d'un de ses deux garçons, le fondateur du boys band Boyzone Mark Walton, pour droguer et abuser sexuellement de la famille. Son cadavre carbonisé avait été retrouvé par les pompiers, le 20 septembre, dans le jardin des accusés.

Ouissem Medouni a reconnu avoir "mis un peu la pression" sur Sophie Lionnet en la questionnant avec l'intention, selon lui, de remettre l'enregistrement à la police. Mais il a catégoriquement démenti les accusations de l'avocat de Sabrina Kouider, Icah Paert, lui imputant la responsabilité de la mort de la jeune fille. "Non, non, non", a-t-il répondu à plusieurs reprises aux affirmations selon lesquelles il avait perdu son calme, frappé et torturé la victime. "Je ne me suis jamais emporté. Je n'arrête pas de le répéter".

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