Syrie : les femmes de jihadistes interceptées par les forces arabo-kurdes
En Syrie, les forces arabo-kurdes accélèrent leurs offensives pour détruire le groupe État islamique. Des femmes de combattants restent parfois sur place et sont faites prisonnières.
En plein désert de Syrie, beaucoup de femmes font partie du convoi. 600 personnes qui se sont résolues à quitter Baghouz, la dernière poche tenue par Daech. Ce village est aujourd'hui sous le feu permanent des frappes aériennes. Dans l'un des camions, les équipes de France 2 rencontrent deux Françaises, l'une de Lyon (Rhône) et l'autre des environs de Toulouse (Haute-Garonne). Elles refusent de donner leur nom, n'expriment pas de regrets et expliquent même avoir tenté en vain de fuir vers Idlib, une région syrienne sous le contrôle d'autres islamistes radicaux.
"Tous les hauts dirigeants ne sont plus là depuis très longtemps"
Ces femmes disent avoir vécu comme des mendiantes et sont en colère contre les lieutenants du califat qui auraient réussi à fuir. "Tous les hauts dirigeants ne sont plus là depuis très longtemps", explique une Française. Ces centaines de femmes de jihadistes et d'enfants sont emmenées dans un camp au nord de la Syrie. Les autorités kurdes demandent aux pays concernés de rapatrier au plus vite leurs ressortissants.
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