Cet article date de plus de huit ans.

Syrie : Jean-Marc Ayrault "salue" l'adoption d'une résolution pour une trêve immédiate par l'Onu

Suite au vote d'une résolution de l'ONU, vendredi, réclamant une trêve immédiate en Syrie, le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a salué la décision de l'Assemblée générale.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, lors de Conseil de sécurité des Nations unies, le 8 octobre 2016. (LI MUZI / MAXPPP)

"Je salue l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies, à une large majorité, d’une résolution dénonçant la crise humanitaire désastreuse qui frappe Alep" a réagi, par un communiqué le vendredi 9 décembre, Jean-Marc Ayrault, ministre français des Affaires étrangères. Cette réaction fait suite au vote, le même jour par cette assemblée, d'une résolution réclamant une trêve immédiate en Syrie, la fin des sièges dans tout le pays et l'autorisation d'accès des aides humanitaires (122 voix à 13).

La Syrie et la Russie "doivent répondre aux exigences" exprimées de l'ONU

"Ce texte important rappelle en outre le primat de la solution politique sur l’approche militaire dans cette crise syrienne qui dure depuis bientôt six ans", a continué le ministre, qui a tenu à adresser ses "chaleureuses félicitations" au Canada, à l’origine de cette initiative. 

Il n’est jamais trop tard pour sauver des vies et porter assistance à des populations martyrisées.

Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères

Jean-Marc Ayrault a aussi rappelé le régime syrien et ses soutiens à leurs responsabilités envers la communauté internationale : "Il revient au régime et à ses soutiens, la Russie en premier lieu, de répondre sans délai aux exigences exprimées par l’Assemblée générale aujourd’hui."

Le ministre a par ailleurs réitéré l'engagement de la France, où les "partenaires des pays affinitaires" se rencontrent samedi à Paris lors d'une réunion ministérielle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.