En Syrie, Bachar al-Assad a joué un énième coup de poker : il propose la tenue d'une élection présidentielle anticipée.
Étienne Leenhardt est sur le plateau de France 2 et revient sur la proposition de Bachar al-Assad de tenir une élection présidentielle anticipée en Syrie. "Pour Bachar al-Assad, cela peut être une solution, car le président syrien cherche à engranger les bénéfices politiques de ses succès sur le terrain. Avec l'aide l'armée russe, il vient de chasser le groupe Etat islamique de Palmyre, cette ville symbole et il dit au monde entier : 'Je suis le mieux placé pour combattre les terroristes'", indique le journaliste
Des négociations déjà en cours
Il y a deux ans, en pleine guerre, une élection présidentielle s'était déjà tenue. Elle avait été qualifiée de "farce" par tous les observateurs. "En effet, comment tenir une élection crédible dans un pays laminé ? Et puis, il y a des négociations en cours sur la tenue d'une élection présidentielle en Syrie d'ici un an et demi. Ces négociations se passent en Suisse, mais ni l'opposition syrienne, ni les États-Unis, ni l'Europe n'acceptent pour l'instant que Bachar al-Assad y soit associé", conclut le journaliste.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.